Abdelmadjid Tebboune malade, qui dirige vraiment l’Algérie ?

L’absence de visibilité sur l’état de santé du président algérien n’est pas sans rappeler l’épisode de l’AVC de Bouteflika, en 2013. Et interroge sur la capacité du chef de l’État à assumer pleinement ses fonctions.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le 21 janvier 2020. © RYAD KRAMDI/AFP

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le 21 janvier 2020. © RYAD KRAMDI/AFP

FARID-ALILAT_2024

Publié le 5 novembre 2020 Lecture : 5 minutes.

Prudence, précaution, doigté, flottement, panique et optimisme… Jamais ces mots n’ont raisonné autant entre les murs du palais d’El-Mouradia ou aux Tagarins, siège du ministère de la Défense, depuis l’annonce de la contamination du président Abdelmadjid Tebboune au Covid-19.

Neuf jours après son évacuation de l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja vers le CHU de Cologne, en Allemagne, le secret absolu entoure l’état de santé réel du président algérien. Faute de bulletin médical complet ou d’images de Tebboune sur son lieu d’hospitalisation, l’opinion se contente d’une communication minimale.

Des annonces qui se résument à quelques phrases sibyllines qui se veulent rassurantes : le président continue de recevoir un traitement dans un hôpital spécialisé allemand, et son staff médical assure qu’il réagit au traitement et que son état de santé s’améliore progressivement.

Opération de communication

C’est le message qui a été délivré par Abdelhafid Allahoum, conseiller à la présidence : « L’état de santé du président est bon ! » confiait-il deux jours avant que les autorités admettent officiellement, mardi 3 novembre, que Tebboune était contaminé par le Covid-19.

Dans une tentative de rassurer encore davantage les Algériens, les autorités ont mis au point une opération de communication autour de la jeune épouse du chef de l’État.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Algérie : qui conseille le gouvernement sur le coronavirus ?

Contenus partenaires