Ruée vers l’or africain (3/5) : les mines du Sahel, un trésor pour islamistes et trafiquants

Entre les « taxes » imposées aux négociants et les attaques de sites miniers, l’or représente des dizaines de millions de dollars pour les islamistes.

Le site aurifère de Hounde, exploité par Endeavour au Burkina Faso. © Anne Mimault/REUTERS

Le site aurifère de Hounde, exploité par Endeavour au Burkina Faso. © Anne Mimault/REUTERS

Patrick Smith est le rédacteur en chef de The Africa Report, un magazine mensuel qui se concentre sur la politique et l’économie en Afrique. © DR

Publié le 26 novembre 2020 Lecture : 3 minutes.

L’or demeure une valeur refuge par temps de crise. © Xiaobing Wu/Flickr/Licence CC
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La ruée vers l’or africain

Si l’or demeure une valeur refuge par temps de crise, prisée par les traders dans les salles de marché, c’est une toute autre réalité qui se joue dans les mines africaines. Jeune Afrique a mené l’enquête.

Sommaire

Le 23 septembre 2018, un Indien, un Sud-Africain et un Burkinabè, employés de la mine d’or d’Inata dans le nord du Burkina Faso, ont été enlevés alors qu’ils se rendaient à Djibo.

Quatre mois plus tard, en janvier, c’est un cadre canadien de la société Progress Minerals qui est enlevé et assassiné dans le nord-est du pays. Sans oublier l’attaque, plus meurtrière encore, des employés de Semafo, qui a fait 40 morts et 60 blessés en novembre 2019.

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