Pourquoi la France refuse de faire la lumière sur les prêts de l’AFD au Gabon

Alors que l’AFD fait l’objet d’une plainte de la société civile gabonaise au sujet de prêts accordés à l’État gabonais, la France refuse de dévoiler devant le tribunal administratif de Paris les conditions d’octroi de ces derniers.

Ali Bongo Ondimba à Addis-Abeba, en janvier 2018 © Tiksa Negeri/REUTERS

Ali Bongo Ondimba à Addis-Abeba, en janvier 2018 © Tiksa Negeri/REUTERS

Publié le 5 novembre 2020 Lecture : 2 minutes.

Devant le tribunal administratif de Paris, le bras de fer continue entre la société civile gabonaise, représentée par l’association Éveille-toi Gabon, et les pouvoirs publics français. Le 19 août 2018, une plainte avait en effet été déposée par l’avocat français William Woll contre l’Agence française de développement (AFD), visant les prêts qu’elle avait accordés en novembre 2017 et en juin 2018 au Gabon.

Considérant qu’ils n’avaient « pas pour objet réel de […] concourir au développement du pays », mais de « maintenir en place le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba », les plaignants attaquaient la garantie de l’État français. Pour ce faire, Éveille-toi Gabon, pilotée depuis la France par les activistes Alain Ogouliguendé et Jean-Jacques Bourdette, réclame au tribunal la communication des documents préparatoires ayant conduit à leur octroi.

Le courrier de Bercy

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires