… Et aussi

Publié le 14 juin 2004 Lecture : 1 minute.

Ladykillers, de Joel et Ethan Coen
Une sorte de remake du grand succès hollywoodien des années 1950, Tueurs de dames. Cinq hommes réunis par le « professeur » Dorr, joué par Tom Hanks, veulent réussir le casse du siècle. Pour atteindre la salle du coffre d’un casino, ils creusent un tunnel à partir de la cave d’une voisine, la vieille Mrs Munson, qui découvre le pot aux roses et se met en travers de leur projet. Et c’est ainsi que l’on suit les « exploits » des malfrats très amateurs tentant par les moyens les plus invraisemblables de se débarrasser d’une veuve afro-américaine quelque peu bigote, très têtue et incurablement honnête. Une comédie loufoque menée à un train d’enfer grâce à une mise en scène très soignée. Mais aussi un simple film de plus des frères Coen, qui n’apporte rien de très nouveau à leur oeuvre.

Carandiru, d’Hector Babenco
Au Brésil, pays de la démesure en matière de délinquance, la grande prison de São Paulo accueillait 7 000 détenus : en 1992, époque des événements relatés dans le long-métrage de Babenco, Carandiru. Le film se déroule en grande partie à travers le regard d’un médecin venu mener une opération antisida. Le réalisateur nous donne le temps de nous attacher pendant presque deux heures à des êtres humains marginaux mais emblématiques grâce à une série de flash-backs rendant compte de l’état social du pays. Puis vient la dernière demi-heure, celle de l’horreur : le 2 octobre 1992 éclate une mutinerie. On retrouvera 122 cadavres après l’intervention de la police. Le scandale de cette répression impitoyable fut tel qu’on ferma peu après Carandiru. Reste un film à la fois tendre et violent, réaliste et baroque, plein de vie et macabre, par l’auteur de Pixote, célèbre film sur les enfants des rues.

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