Big Brother et les Arabes

Publié le 15 juin 2004 Lecture : 1 minute.

L’infiltration des réseaux terroristes se révélant particulièrement difficile, les services de renseignements occidentaux chargés d’intercepter les communications internationales recrutent des arabophones par centaines. C’est notamment le cas, au Royaume-Uni, du Government Communication Headquarters (GCHQ) et, aux États-Unis, de la National Security Agency (NSA), qui compte quarante mille employés à travers le monde.
Rares sont, en revanche, les communications des gouvernements arabes qui échappent à leur surveillance. Fax, courriels, conversations téléphoniques sont systématiquement interceptés à partir des bases britanniques de Chypre, des installations de l’Otan en Turquie, ou d’Israël. En vertu de l’accord Ukusa (1947), Britanniques, Américains, Australiens, Canadiens et Néo-Zélandais possèdent un réseau intégré de surveillance qui leur permet de partager leurs informations.

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