Baisse de l’activité en Afrique

Publié le 15 juin 2004 Lecture : 1 minute.

Transport maritime et terrestre, logistique portuaire et aéroportuaire, industries (films plastique), production et commercialisation des matières premières… Vincent Bolloré, que l’on qualifie de « dernier empereur d’Afrique », est extrêmement présent sur le continent à travers ses filiales : Otal, Saga, la Compagnie des Glénans (groupe Rivaud)… Un peu trop même, pour certains Africains, notamment ivoiriens, qui ne cessent de dénoncer son ambition hégémonique. Le groupe, qui emploie plus de 8 000 salariés, est un acteur économique majeur dans le pays. Depuis septembre 2002, la crise ivoirienne a affecté les résultats de la multinationale française. En 2003, le chiffre d’affaires Afrique et océan Indien du groupe est en diminution, à 1,58 milliard d’euros, soit 29,2 % du CA général, au lieu de 1,73 milliard d’euros (31,5 %) en 2002. Bolloré enregistre tout de même quelques bons résultats au niveau de la logistique pétrole, au Togo et au Ghana, de l’activité bois au Cameroun, et du transport du café en Éthiopie. Les pertes enregistrées au port d’Abidjan sont en partie compensées par la hausse d’activité dans les ports de Lomé au Togo et d’Accra au Ghana.

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