Reprise du dialogue

Publié le 15 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Le Congo-Brazzaville va-t-il emboîter le pas au Cameroun et accéder à son tour à un accord permettant d’ouvrir la voie au traitement global de sa dette dans le cadre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) ? Si la question est loin d’être tranchée, des avancées ont toutefois été obtenues à la suite de la mission du directeur du département Afrique du FMI, Joannes Mongardini, à Brazzaville, du 30 avril au 9 mai. Au terme de ces deux semaines, celui-ci a donné son accord de principe pour une reprise des négociations dans le cadre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC), dont la troisième revue avait été interrompue l’an passé en raison de dérapages budgétaires « considérables ». Cette reprise, qui doit remettre la Facilité en vigueur, débouchera théoriquement sur le point d’achèvement de l’Initiative PPTE et l’annulation d’une majeure partie des 3 000 milliards de F CFA (4,5 milliards d’euros) de la dette congolaise. Mais le gouvernement devra pour cela redoubler d’efforts, notamment dans la maîtrise des dépenses publiques. Malgré d’indéniables progrès, en particulier une croissance vigoureuse à 6,1 % résultant des recettes pétrolières, 2006 a été marquée par un très lourd déficit budgétaire sur fond d’inflation. Quant à la situation du pays, elle reste fragile, car tributaire de celle de la RD Congo voisine. « Des problèmes majeurs » de gouvernance politique subsistent selon le Fonds, en référence à la loi anticorruption, qui n’a toujours pas été adoptée, ou à l’absence de participation des membres de la société civile aux comités nationaux pour la transparence des industries extractives.

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