Au Mali, un appel à « résister » contre le Conseil national de transition
La classe politique et la société civile maliennes dénoncent l’inégale répartition des sièges du futur Conseil national de transition (CNT), déjà boycotté par plusieurs partis.
![Le vice-président de la transition, Assimi Goïta, lors des funérailles de Moussa Traoré, le 18 septembre 2020, à Bamako. © MICHELE CATTANI/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/11/13/jad20201113-ass-mali-cnt-assimigoita.jpg)
Le vice-président de la transition, Assimi Goïta, lors des funérailles de Moussa Traoré, le 18 septembre 2020, à Bamako. © MICHELE CATTANI/AFP
Sa mise en place s’était fait attendre. Pas encore tout à fait formé, le Conseil national de transition (CNT) suscite déjà colère et défiance au sein de nombreux partis politiques et dans la société civile. Ses détracteurs accusent les militaires de s’être taillé la part du lion parmi les 121 sièges qui composeront le conseil, avec 22 places réservées.
Les modalités d’attribution des sièges de cet organe législatif – dont un tiers des membres peuvent notamment, avec le président de la transition, être à l’initiative de la révision de la charte de transition – ont été fixées par deux décrets datés du lundi 9 novembre. Le premier, publié au Journal officiel, définit les critères nécessaires pour être membre de l’organe de transition, et précise que c’est au vice-président de la transition, Assimi Goïta, d’arrêter la liste définitive, « après examen des dossiers ». Le second décret détaille quant à lui les modalités de répartition.
Surreprésentation des militaires
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