Le prisme de l’étranger

Publié le 15 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Paris, Tokyo, Singapour, Pékin, Washington, et Bruxelles, notamment Boni Yayi a multiplié les voyages à l’étranger. « Lorsque nous sommes arrivés aux affaires, les caisses de l’État étaient vides », explique-t-on à la présidence. Il fallait donc d’urgence se tourner vers les partenaires du développement.
Paris a annoncé le triplement de son aide budgétaire annuelle, passée en 2006 à 2,9 milliards de F CFA (4,5 millions d’euros). Les États-Unis ont validé le Millennium Challenge Account (MCA), soit 160 milliards de F CFA sur cinq ans affectés notamment à la modernisation du port. L’Union européenne a approuvé un financement de 15 milliards de F CFA pour l’aménagement du réseau routier. Au total, le Bénin a obtenu de différents bailleurs près de 108 milliards de F CFA pour les infrastructures routières.
Les autres volets, notamment avec la Banque africaine de développement (BAD), portent sur la lutte contre la pauvreté. Dans la sous-région, Boni Yayi peut aussi se prévaloir de bonnes relations avec la plupart de ses homologues avec qui il a travaillé lorsqu’il était à la tête de la BOAD. Faure Gnassingbé au Togo, Blaise Compaoré au Burkina, Olusegun Obasanjo au Nigeria et Mamadou Tandja au Niger sont ceux avec lesquels les contacts sont réguliers.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires