Boursomania

Publié le 15 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Les agents boursiers ne savent plus comment juguler l’afflux des Chinois désireux de placer leurs liquidités. Chaque jour, ils sont entre 300 000 et 600 000 à faire la queue devant les guichets des banques et intermédiaires financiers pour ouvrir un compte leur permettant d’acheter et de vendre des actions cotées à la Bourse de Shanghai ou à celle de Shenzhen. Les dépôts bancaires des particuliers – estimés à plus de 2 000 milliards de dollars – rapportent moins de 3 % en intérêts, juste assez pour effacer le taux d’inflation. Le gain net est donc quasi nul. D’où la frénésie d’investir en Bourse. Les risques semblent pour le moment minimes : l’indice composite de la Bourse de Shanghai a dépassé, le 9 mai, la barre de 4 000 – à 4 013 -, contre 3 000 en mars et 2 600 en janvier. Le volume des transactions a battu ce jour-là un nouveau record : 49 milliards de dollars, dont 68 % à Shanghai et 32 % à Shenzhen. Le précédent record était de 16 milliards, le 30 mars. Avec un tel volume, la Chine devient la deuxième place boursière du monde, derrière les États-Unis (122 milliards de dollars/jour) et devant le Royaume-Uni (30 milliards) et le Japon (27 milliards). Mais en termes de capitalisation (valeur boursière des entreprises cotées), les deux Bourses chinoises ne pèsent pas encore très lourd : 2 200 milliards de dollars, contre 16 500 milliards pour New York, 4 700 pour Tokyo, 4 000 pour Londres. Cependant, elles devancent désormais Hong Kong (1 715 milliards).

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