Côte d’Ivoire : le récit de la traque de Pascal Affi N’Guessan

Le président du Front populaire ivoirien (FPI) a été interpellé le 6 novembre. Voici, en exclusivité, comment les autorités ont mis fin à la cavale de l’opposant. 

Le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, chez lui à Abidjan le 13 septembre 2019. © Issam Zelji pour JA

Le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, chez lui à Abidjan le 13 septembre 2019. © Issam Zelji pour JA

Publié le 16 novembre 2020 Lecture : 2 minutes.

Le gouvernement ivoirien, qui l’accusait de « sédition », a tout mis en œuvre pour le localiser, utilisant parfois les moyens destinés à la lutte contre le terrorisme. Une opération a été pilotée par le bureau enquête du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), dont le commandant est le colonel Inza Fofana, alias « Gruman ».

Cette structure, créée en 2013 sur recommandation du cabinet américain Jefferson Waterman International (JWI), est placée sous la tutelle de la présidence, mais son centre opérationnel se trouve au sein du cabinet du ministre de la Sécurité, Diomandé Vagondo. La cavale de Pascal Affi N’Guessan, qui restait constamment en mouvement et changeait régulièrement d’abri, a été suivie en direct par la présidence.

Le 6 novembre, la Direction de l’information et des traces technologiques (DITT) reçoit une alerte.

Souricière

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