Algérie – Covid-19 : les autorités ont-elles sous-estimé la deuxième vague ?
Depuis début novembre, l’Algérie est confrontée à une forte reprise de la circulation du virus. Les autorités sont accusées d’avoir fait preuve de légèreté et de sous-estimer le nombre de cas.
Structures sanitaires saturées, tensions sur les bouteilles d’oxygène, épuisement du personnel de santé… La pandémie de Covid-19 est en train d’échapper au contrôle des autorités sanitaires en Algérie, où le bilan quotidien poursuit inexorablement sa progression.
Faut-il y voir un lien avec la campagne sur la consultation référendaire sur le projet de Constitution – le vote a eu lieu le 1er novembre ? Depuis le début du mois, les bilans officiels font en tout cas état d’une multiplication du nombre de contaminations : de 120 cas le 7 octobre, premier jour de campagne, à 910 nouveaux cas le 16 novembre. Et les hôpitaux ne sont plus en mesure de prendre en charge tous les patients.
Chef de service oncologie du Centre Pierre et Marie Curie d’Alger, le professeur Kamel Bouzid n’hésite d’ailleurs pas à imputer cette flambée aux autorités, qui ont accordé des autorisations aux partis politiques et aux associations pour leurs meetings de campagne, lors desquels aucune mesure barrière n’a généralement été respectée. « Ce sont des décisions irresponsables. Ces meetings n’auraient jamais dû être autorisés. On paye maintenant les frais après deux semaines de farce », assène-t-il.
Chiffres « mensongers »
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