Présidentielle au Burkina Faso : le Balai citoyen veille toujours
Si certains de ses membres ont créé un mouvement politique qui présente des candidats aux législatives, le Balai citoyen assure vouloir rester un mouvement de veille citoyenne. Et mène campagne pour mobiliser les électeurs en vue des scrutins du 22 novembre.
Présidentielle et législatives au Burkina Faso : les enjeux du double scrutin
L’élection présidentielle burkinabè, couplée aux législatives, se tient dans un contexte sécuritair plus que tendu dans une large partie du pays. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, candidat à un second mandat lors du scrutin du 22 novembre, n’en défends pas moins son bilan, face à une opposition bien décidée à en découdre. Parmi ceux qui veulent lui ravir son siège au palais de Kozyam, le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, Kadré Desiré Ouédraogo ou encore Eddie Komboïgo, qui se présente sous les couleurs du parti de Blaise Compaoré, l’ancien président déchu, qui vit en exil en Côte d’Ivoire.
À Bogandé, le 17 novembre, la nuit résonne des rythmes reggae et rap. Ce soir-là, les morceaux sont engagés et militants, tout comme les discours des intervenants qui haranguent les centaines de personnes qui ont répondu à l’invitation du Balai citoyen. « Vous êtes tous acteurs du changement ! », leur lance l’animateur de la soirée.
Cette ville de l’Est, région durement touchée par la crise sécuritaire, est l’une des étapes de la tournée organisée par le Balai citoyen et par d’autres organisations partenaires à quelques jours des élections législatives et présidentielle du 22 novembre. Les « cibals », ainsi que l’on surnomme ses militants, sont à pied d’œuvre pour pousser les électeurs à se rendre aux urnes, dimanche.
De l’unité aux dissensions
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Présidentielle et législatives au Burkina Faso : les enjeux du double scrutin
L’élection présidentielle burkinabè, couplée aux législatives, se tient dans un contexte sécuritair plus que tendu dans une large partie du pays. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, candidat à un second mandat lors du scrutin du 22 novembre, n’en défends pas moins son bilan, face à une opposition bien décidée à en découdre. Parmi ceux qui veulent lui ravir son siège au palais de Kozyam, le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, Kadré Desiré Ouédraogo ou encore Eddie Komboïgo, qui se présente sous les couleurs du parti de Blaise Compaoré, l’ancien président déchu, qui vit en exil en Côte d’Ivoire.
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