« Moins de complexes vis-à-vis des formations européennes »

52 ans, responsable d’agence Sogea Satom au Burkina

Publié le 14 avril 2008 Lecture : 1 minute.

Ghana, Mauritanie, Bénin, Togo, Burkina En vingt-six ans de carrière, Kodjo Damba a beaucoup voyagé et largement participé au développement des infrastructures. Ses équipes viennent d’achever un tronçon de la route reliant la capitale burkinabè à Bobo-Dioulasso. Responsable d’agence pour Sogea Satom, la filiale africaine du groupe Vinci, cet ingénieur de 52 ans supervise jusqu’à 800 personnes, pour un chiffre d’affaires de 20 à 30 millions d’euros. « C’est un métier très valorisant, où les résultats sont visibles, s’enthousiasme ce père de famille, même s’il n’est pas toujours facile de concilier vie professionnelle et familiale. » Parti en France à la faveur d’une bourse d’études, Kodjo constate qu’il y a désormais de très bonnes écoles en Afrique. Son entreprise vient d’ailleurs de s’associer à l’institut 2iE de Ouagadougou, qui forme, entre autres, des techniciens à la maintenance des engins de chantiers. « Les jeunes qui ont étudié en Afrique ont de moins en moins de complexes par rapport aux formations européennes. Nous les aidons à prendre confiance en leur donnant des responsabilités, explique-t-il. Faire un stage en Europe peut aussi constituer une bonne expérience. C’est la possibilité d’échanger sur de nouvelles pratiques. Cela ouvre les esprits. »

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