Présidentielle au Niger : Hama Amadou écarté, qui pour mener l’opposition ?
Après l’invalidation de la candidature d’Hama Amadou à la présidentielle du 27 décembre, les cartes ont été rebattues. Plusieurs ténors espèrent parvenir à rassembler derrière eux au second tour.
Ils avaient prévu une démonstration de force et, en ce 7 novembre, les gradins du stade Seyni Kountché de Niamey sont effectivement bien remplis. Les partisans d’Hama Amadou se sont réunis jusque sur la pelouse pour accueillir leur champion. Les couleurs orange et bleu du Mouvement démocratique nigérien (Moden Fa Lumana) sont partout. La cohue fait oublier une pandémie de Covid-19 qui a relativement épargné le Niger. Le bruit, entêtant, veut rappeler une chose : dans la capitale, Hama Amadou est comme chez lui.
Mais les sourires et les éclats de voix cachent mal une inquiétude. Dans six jours, la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur la validité de la candidature de l’ancien Premier ministre. Condamné en 2017 à un an de prison dans une affaire de supposition d’enfants, celui-ci pourrait tomber sous le coup de l’article 8 du code électoral, lequel dispose qu’une personne ayant écopé d’au moins une année d’emprisonnement ne peut se présenter à la présidentielle. Les lumanistes n’en parlent qu’à mots couverts, mais leur avenir ne tient qu’à un fil.
Bataille juridique
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