Daniel Ona Ondo (Cemac) : « Nous avons présenté des projets sérieux »
De passage à Paris pour une rencontre avec investisseurs publics et privés au sujet des projets d’infrastructures portés par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le patron de l’institution régionale a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Sous mandat des ministres de l’Économie de l’Afrique centrale, la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) a organisé une levée de fonds les 17 et 18 novembre, à Paris, dans le but de financer onze projets intégrateurs, jugés prioritaires, et qui représentent une enveloppe totale de 4 milliards d’euros.
Selon le président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Daniel Ona Ondo, qui revendique le bouclage des financements pour huit de ces projets d’infrastructures, la démarche était surtout l’occasion de gagner en visibilité à l’international, notamment auprès des bailleurs de fonds potentiels. L’objectif étant de voir émerger ces projets, le plus rapidement possible, et malgré le contexte économique difficile.
Jeune Afrique : Vous avez annoncé le 17 novembre, à Paris, avoir bouclé pour 3,8 milliards de financements dans le cadre des 11 projets intégrateurs prioritaires pour la zone Cemac. Initialement, 84 projets d’infrastructures avaient été identifiés. Pourquoi avoir réduit aussi fortement le périmètre ?
Daniel Ona Ondo : Notre programme de réforme économique entre 2010 et 2015 n’a pas marché, pour dire la vérité. Nous avons donc décidé de changer la philosophie de ce programme et de nous recentrer, via le Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), présidé par le président congolais Denis Sassou N’Guesso.
La sélection s’est faite en concertation avec les ministres des six pays, et a reçu mandat des six chefs d’État lors de leur dernière réunion, à Yaoundé, en novembre 2019.
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