Maroc : Kasbah Resources cède un quart du méga-projet d’étain d’Achmmach
L’entreprise minière australienne Kasbah Resources a annoncé la signature d’un protocole d’entente avec les futurs autres actionnaires de la co-entreprise Atlas Tin pour le développement du projet d’Achmmach, qui regroupe des mines d’étain au Maroc.
Nittetsu Mining a rejoint son compatriote Toyota Tsusho (TTC), qui participe déjà à hauteur de 20 % dans le projet d’Achmmach. DR
Publié le 15 avril 2014 Lecture : 1 minute.
Kasbah Resources a annoncé la signature du protocole d’entente avec les futurs actionnaires du joint venture Atlas Tin. Actuellement détenu à 100% par l’entreprise minière australienne Kasbah Resources, Atlas Tin a été établi pour le développement des mines d’étain du projet d’Achmmach, près de Meknes au Maroc. Le joint venture sera détenu à 75% par Kasbah Resources, à 20% par le japonais Toyota Tsusho (TTC) et à 5% par Nittetsu Mining (NMC). Cet accord fait suite à l’annonce des résultats des études de faisabilité, publiées le 31 mars. Cette entente deviendra juridiquement contraignante à compter de la « date de commencement », soit à partir de la date à laquelle Atlas Tin versera les premières actions à Toyota Tsusho et/ou à Nittetsu Mining.
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Le communiqué précise que « Nittetsu Mining a satisfait les conditions préalables, en versant les 6,81 millions de dollars nécessaires à une prise de participation de 5% ». TTC, quant à lui, doit encore réaliser un dernier versement, avant le 30 juin, pour acquérir les 20% qui lui reviennent dans la joint venture Atlas Tin – pour un total de 16,2 millions de dollars. La société australienne Kasbah Resources, qui développe le projet minier Achmmach depuis 2011, détient 75% des parts.
Un site prometteur
Le projet d’Achmmach Tin, qui s’étend sur 32 km2 a été découvert par l’agence du gouvernement marocain, le Bureau des recherches et de participations minières, en 1985, et se situe à environ 140 kilomètres au sud-ouest de la ville de Meknes. Considéré comme l’un des gisements d’étain les plus importants à l’échelle mondiale, le site abrite des ressources estimées à 15 millions de tonnes à 0,85 % d’étain. Le résultat des études de faisabilité, transmis le 31 mars, constitue une étape majeure dans le développement du projet.
