« Ici, la pression est plus forte qu’au Canada »

35 ans, responsable du programme Orange chez Ericsson Sénégal

Publié le 14 avril 2008 Lecture : 1 minute.

« Professionnellement, être une femme n’est pas un problème. Je ne me suis en fait jamais posé cette question. » À 35 ans, Fatou Ndir est responsable du programme Orange pour la société Ericsson. En relation permanente avec Sonatel, elle est chargée de superviser pour le compte de l’opérateur historique, l’évolution des réseaux cellulaires au Sénégal, au Mali et en Guinée Conakry. Dans un milieu encore réservé aux hommes, cette jeune mère de famille ne cache pas son attrait pour la technologie et pense déjà au déploiement du Wimax (norme sans fil qui permet de transporter des données aussi vite que l’ADSL). Après son bac, Fatou est partie poursuivre ses études au Canada. Titulaire d’un bachelor en microélectronique et d’un master en technologies des systèmes, elle a naturellement débuté sa carrière outre-Atlantique. « À l’origine, c’était la possibilité de découvrir autre chose et d’avoir un plus grand choix de formations », explique-t-elle. Après dix ans passés loin du continent, la jeune femme est fière de son retour au pays : « Au Sénégal, j’ai retrouvé un environnement familier et je m’épanouis dans mon travail. » Une réussite qui ne va pas sans stress. « Ici, les aléas sont nombreux, confie-t-elle, mais vous devez quand même respecter les échéances. Je trouve que la pression est plus forte qu’au Canada. » Pour relever le défi, Fatou croit aux vertus du travail en équipe et dit ne jamais hésiter à valoriser ses collaborateurs, tout en étant « ferme quand il le faut ».

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