SRAS : l’Afrique épargnée ?

Publié le 16 avril 2003 Lecture : 1 minute.

Officiellement, le continent africain est préservé. Le 10 avril, un seul cas était estimé probable à Pretoria. Même si l’existence de relations commerciales soutenues entre Singapour, Hong Kong et l’Afrique du Nord et de l’Ouest laisse supposer que la pneumopathie atypique a pu y prendre pied. Rien d’ailleurs ne permet d’affirmer que personne n’y est décédé du SRAS : cela a pu se produire, avec un diagnostic erroné. En plus des consignes de sécurité prescrites par l’OMS, notamment aux aéroports, d’autres mesures ont été mises en place dans certains pays. Une cellule de vigilance a été installée à Dakar et à Tunis, et les autorités sanitaires de Ouagadougou ont invité tous les ressortissants burkinabè à différer d’éventuels voyages en Asie. Mais c’est dans les pays comptant une forte proportion d’habitants d’origine asiatique que les mesures préventives les plus importantes ont été prises. Ainsi, Air Mauritius, la compagnie nationale mauricienne, a annulé ses deux vols hebdomadaires à destination de Hong Kong jusqu’au 31 mai prochain. L’Afrique du Sud, pour sa part, a considérablement renforcé ses contrôles sanitaires aux frontières.

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