Prévisions à la baisse
Prudent, mais pas alarmiste. Le Fonds monétaire international (FMI) a rendu publiques, le 9 avril, ses prévisions économiques mondiales pour 2003-2004. La guerre en Irak a beau être entrée dans sa phase terminale, l’espoir d’un rebond économique lié à la fin des combats demeure fragile. Mais la guerre n’explique pas tout. Alors qu’en septembre 2002 le FMI tablait sur une croissance mondiale de 3,7 % pour 2003, il mise désormais sur un plus modeste 3,2 %. Une baisse qui n’épargne personne même si, en Europe occidentale, la France et l’Allemagne sont particulièrement touchées. La première verra la croissance de son Produit intérieur brut (PIB) tomber à 1,2 % (au lieu des 2,3 % escomptés) et celui de la seconde devrait chuter à 0,5 % (au lieu de 2 %). En comparaison, les États-Unis, qui profitent d’une politique de relance active, et le Japon, moins sensible aux chocs extérieurs, ont fait l’objet de rectifications moins sévères. Résultat : selon Kenneth Rogoff, économiste en chef du FMI, la croissance restera molle en 2003 ; la véritable reprise n’est pas attentue avant la fin de 2004.
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