Optimisme à Sitarail
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Si le train de reconnaissance de Sitarail, parti d’Abidjan le 8 avril, n’a pu rallier la Laréba, à la frontière de la Côte d’Ivoire et du Burkina, c’est parce que la direction n’a pas voulu exposer les officiers des forces loyalistes en les débarquant à une soixantaine de kilomètres de Bouaké, dans une zone rebelle en pleine effervescence, et continuer avec les éléments des forces françaises et des troupes de la Cedeao. Elle a préféré reporter la mission d’une semaine, mais demeure néanmoins optimiste. En mars, elle a fait parvenir un mémorandum aux deux États partenaires dans Sitarail. Le document indique notamment que le préjudice subi depuis le 19 septembre 2002 (date de l’éclatement de la crise en Côte d’Ivoire) s’élève à 43,5 milliards de F CFA. Il précise également que, si l’entreprise devait arrêter ses activités, le coût supporté par Abidjan et Ouagadougou serait de l’ordre de 170 milliards de F CFA. Mais si le Premier ministre ivoirien a donné son accord ferme pour le redémarrage des activités de Sitarail dans les meilleurs délais, les autorités burkinabè, elles, n’ont toujours pas délivré leur réponse.
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