De Khartoum à Niamey via N’Djamena : les dessous de la diplomatie secrète d’Israël

Soucieux de rétablir des relations diplomatiques avec les pays arabes et leur alliés africains, Benyamin Netanyahou a mis en place une équipe réduite qui sillonne le Sahel. Jeune Afrique lève une partie du voile sur les plans du Premier ministre israélien.

Le président tchadien Idriss Déby Itno et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, en novembre 2018. © Ronen Zvulum/AP/SIPA

Le président tchadien Idriss Déby Itno et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, en novembre 2018. © Ronen Zvulum/AP/SIPA

Publié le 25 novembre 2020 Lecture : 4 minutes.

Selon nos informations, une petite délégation israélienne a atterri le 23 novembre à Khartoum. Elle avait décollé quelques heures plus tôt de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv à bord d’un avion d’affaires de type Gulfstream IV, immatriculé en Turquie. À son bord, un homme en particulier, dont le monde de la diplomatie ne connaît que le surnom : « Maoz » – le secret des patronymes est exigé, dans un premier temps, pour les anciens du contre-espionnage.

Ce dernier est pourtant l’un des hommes-clés, si ce n’est l’acteur principal, du dispositif de Benyamin Netanyahou au Sahel et en Afrique du Nord. Officiellement, Maoz, également connu sous l’initiale « R », occupe le poste de conseiller spécial du Premier ministre israélien pour l’Afrique du Nord et le Proche-Orient.

Rencontre secrète avec al-Burhan

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