Congo : qui face à Denis Sassou Nguesso en 2021 ?

Ouverte le 25 novembre, à quatre mois de l’élection présidentielle de mars 2021, la concertation nationale politique de Madingou, dans le département de la Bouenza, débouchera-t-elle sur les conditions d’un scrutin apaisé ?

Le président Denis Sassou Nguesso a été désigné comme candidat depuis près d’un an par le Parti congolais du travail. © MARCO LONGARI/AFP

Le président Denis Sassou Nguesso a été désigné comme candidat depuis près d’un an par le Parti congolais du travail. © MARCO LONGARI/AFP

Publié le 25 novembre 2020 Lecture : 4 minutes.

Tel est le but de ce conclave organisé par le ministère de l’Intérieur, prévu pour durer trois jours et auquel assisteront plus de deux cents participants – partis politiques, associations de la société civile, représentants des différents cultes, agences spécialisées de l’ONU, diplomates… – mais tel n’a pas toujours été le cas.

Tenues en amont des présidentielles de 2009 et de 2016, les précédentes concertations d’Ewo et de Dolisie n’avaient en effet pas empêché que se déroulent des consultations tendues et contestées.

Vives crispations

De la gouvernance au fichier électoral, en passant par l’accès aux médias et le financement des campagnes, les points de crispation qui seront abordés lors de cette édition 2020 demeurent vifs – et cela même si le contexte de la pandémie et la nécessité de réduire les dépenses dans un pays en pleine crise financière a contraint les organisateurs à réduire le nombre des délégués, malgré l’afflux de postulants attirés par la distribution des per diem.

En attendant les conclusions de ces débats, auxquels l’opposition dite radicale – qui exigeait pourtant un dialogue inclusif sous supervision de la communauté internationale – a fini par se joindre, le paysage préélectoral congolais s’éclaircit peu à peu.

Bien s’informer, mieux décider

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