BAD : carton orange pour Adesina au démarrage de son second mandat

Malgré une plus grande efficacité de ses opérations, la banque panafricaine a sous-performé dans le secteur clé de l’énergie et peine à muscler son action sur l’industrialisation. Un mauvais point pour son président, Akinwumi Adesina.

Akinwumi Adesina lors de sa réélection à la présidence de la BAD, le 1er septembre 2020. © AFDB

Akinwumi Adesina lors de sa réélection à la présidence de la BAD, le 1er septembre 2020. © AFDB

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 25 novembre 2020 Lecture : 4 minutes.

Des progrès certes mais encore trop d’indicateurs clés dans le rouge. Tel est le bilan de la dernière édition de la Revue annuelle sur l’efficacité du développement (RAED) publiée le 20 novembre par la Banque africaine de développement (BAD).

Même s’il est réalisé en interne, ce document, en évaluant l’action de la banque via des indicateurs chiffrés, donne une bonne idée du travail effectué par l’institution sur les cinq priorités (high five) fixées par son président, Akinwumi Adesina.

Réélu en août pour un deuxième mandat au terme d’un début d’année 2020 difficile, l’ex-ministre nigérian de l’Agriculture aurait pu espérer mieux. Le patron de la banque, accusé puis blanchi d’accusations de mauvaise gouvernance avant d’être reconduit à l’unanimité à son poste lors des dernières assemblées annuelles en Côte d’Ivoire, doit en effet composer avec une évaluation 2019 en demi-teinte.

Accélération

Pas idéal pour lancer ses cinq prochaines années à la tête de la BAD, fortement sollicitée pour soutenir la réponse à la crise provoquée par la pandémie de Covid-19.

Bien s’informer, mieux décider

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