CAF : suspendu et accusé de détournement de fonds, Ahmad Ahmad ne s’avoue pas vaincu
Ahmad Ahmad a décidé de faire appel de sa suspension par la Fifa devant le Tribunal arbitral du sport. Le Malgache ne compte pas renoncer à se présenter à un second mandat à la tête de la CAF, malgré sa condamnation pour détournement de fonds.
Deux jours seulement après avoir été suspendu, le 23 novembre, par la Commission d’éthique indépendante de la Fifa pour une durée de cinq ans, une peine assortie d’une amende de 185 000 euros, pour détournement de fonds, abus de pouvoir ainsi que pour acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages, Ahmad Ahmad a décidé de contre-attaquer.
Dans un communiqué de presse publié le mercredi 25 novembre, et signé par « l’équipe d’Ahmad Ahmad », il est clairement annoncé que le Malgache fera appel de cette sanction devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), situé à Lausanne. Plusieurs passages de ce texte fustigent une décision qui n’a « pas été rendue de façon juste et impartiale », des « fuites défavorables à Ahmad Ahmad », ainsi qu’une audience (par visio-conférence) « menée au pas de charge », durant laquelle celui-ci « n’a pas pu présenter ses témoins ».
Prêt à faire campagne
Le camp Ahmad s’étonne en outre que cette suspension intervienne à moins de quatre mois de l’élection à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), qui doit se tenir le 12 mars prochain à Rabat : « La raison d’une telle précipitation pourrait être que cette condamnation empêcherait le président Ahmad d’être réélu à la présidence de la CAF, en dépit des nombreux soutiens déclarés en sa faveur », estime l’équipe du président déchu.
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