Entre Bouteflika et Benflis, le torchon brûle
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Le dernier Conseil des ministres remonte au 18 février. Au cours des deux mois écoulés, les grandes affaires de la République – et il y en a eu, notamment avec le dossier explosif du groupe Khalifa et le crash du Boeing d’Air Algérie à Tamanrasset, le 6 mars – n’ont eu droit qu’au seul Conseil du gouvernement, présidé par le Premier ministre Ali Benflis. Pourquoi ? Abdelaziz Bouteflika aurait du mal à cacher l’agacement que lui inspire l’attitude de son ancien homme de confiance. Le chef de l’État, qui a toujours sa carte de militant du FLN (Front de libération nationale), s’est plaint devant un de ses visiteurs de la manière dont Benflis a mené le congrès du parti, le 18 mars. « Il ne m’a consulté ni avant ni pendant, et encore moins après », a-t-il confié, en roulant les « r », sa manière de montrer qu’il est en colère. Bouteflika et Benflis ne se rencontrent plus que lorsque le protocole l’exige expressément. La campagne électorale (voir également pages 37-40) a débuté avant l’heure et pourrait se transformer rapidement en guerre de tranchées.
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