El Bonaerense, de Pablo Trapero
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La « nouvelle vague » des cinéastes argentins n’en finit pas de surprendre. Après les superbes Tan de repente ou L’Ours rouge, récemment sortis à Paris et loués ici même, c’est au tour d’El Bonaerense de venir confirmer la vitalité étonnante du cinéma contemporain sur les rives du Rio de la Plata. Ce récit des aventures minables d’un ex-serrurier délinquant devenu policier par piston dans la grande banlieue de Buenos Aires nous vaut, en fin de compte, un film passionnant sur la descente aux enfers d’un pays qui a perdu, outre son ancienne prospérité, toutes ses valeurs.
Une fiction bien ficelée qui vaut tous les documentaires pour tenter de comprendre, sans aucun recours au pathétique, la situation tragique des membres d’une société livrée à l’arbitraire et à la gabegie des diverses administrations qui n’administrent plus que la défense de leurs propres intérêts.
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