Algérie : CAN 2019, corruption, formation… le bilan contrasté de Kheireddine Zetchi
À quelques mois de la fin de son premier mandat, le président de la Fédération algérienne de football (FAF) assure ne pas vouloir se représenter. Le temps du bilan est donc venu, et il est pour le moins contrasté.
![Kheiredine Zetchi, président de la Fédération algérienne de football, le 7 janvier 2020. © KHALED DESOUKI/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/12/04/jad20201204-mmo-algerie-kheireddinezetchi-photo1.jpg)
Kheiredine Zetchi, président de la Fédération algérienne de football, le 7 janvier 2020. © KHALED DESOUKI/AFP
Le football algérien cultive le paradoxe. Sa sélection nationale, auréolée d’un titre continental conquis sur les terres hostiles d’Égypte en 2019, est la meilleure d’Afrique. Certains de ses joueurs, certes presque tous binationaux, évoluent dans de très bons clubs européens et Djamel Belmadi, le sélectionneur, est régulièrement courtisé.
Mais au niveau local, le tableau est beaucoup moins reluisant. Alors que l’Algérie a disputé en novembre face au Zimbabwe (qualifications pour la CAN 2022) ses deux derniers matches avant l’élection pour la présidence de l’instance en mars, Kheireddine Zetchi, qui a assuré ne pas briguer de nouveau mandat, a récemment laissé planer le doute en annonçant sa candidature à un poste au conseil de la Fifa.
La sélection, produit phare
Sous l’ère Mohamed Raouraoua, le prédécesseur de Zetchi, l’Algérie s’était notamment qualifiée pour les Coupes du monde 2010 et 2014, avec cette année-là un huitième de finale historique au Brésil face à l’Allemagne (1-2). Zetchi n’a pas vu la Russie en 2018, mais son mandat est marqué par la victoire de la sélection lors de la CAN 2019, 29 ans après le premier sacre obtenu à Alger. « C’est le vrai point positif de son bilan. Il a choisi, après les échecs Alcaraz et Madjer, Djamel Belmadi comme sélectionneur, même si ce n’était pas son premier choix. Il le laisse travailler, lui donne les moyens nécessaires », admet Yazid Ouahib, chef des sports au quotidien El Watan.
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