65 millions de consommateurs

Publié le 14 février 2005 Lecture : 2 minutes.

Jeune Afrique/L’intelligent a le plaisir de vous présenter son premier guide du téléphone mobile en Afrique. D’Alger au Cap, ils sont désormais près de 65 millions à recourir quotidiennement aux services de la téléphonie cellulaire. Rarement progrès technologique a pénétré aussi rapidement une région du monde réputée pour ses multiples retards, et plus spécialement pour son isolement numérique. En croissance exponentielle depuis la fin des années 1990, le nombre d’usagers du GSM est encore appelé à croître. Aussi les divers opérateurs se livrent-ils une concurrence acharnée pour convertir la majorité des Africains en accros du mobile. Toutes les méthodes marketing sont bonnes pour y parvenir. Et dans la jungle commerciale qui l’entoure, le consommateur a de plus en plus de mal à se faire une opinion. Difficile, en effet, de discerner les produits intéressants de ceux qui ne le sont pas.
C’est pourquoi nous avons décidé de dresser un comparatif des offres grand public des opérateurs africains. Un guide qui permette au lecteur de repérer les offres les plus alléchantes susceptibles de faire baisser sa facture. Pour cette étude, notre cellule de veille statistique, qui produit chaque année le classement des 500 premières entreprises africaines, des 200 banques et L’État de l’Afrique, s’est lancée dans une vaste collecte de données chiffrées et les a décortiquées.

Pour cette première édition, nous avons concentré nos efforts sur les pays d’Afrique francophone les plus représentatifs de la guerre commerciale que se livrent les opérateurs. Au Maghreb, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie entrent dans ce cadre, chacun pour des raisons qui lui sont propres. Parti en tête dans la bataille, le Maroc offre le marché le plus mature : pour preuve, les offres des deux concurrents sont tout à fait comparables à celles que l’on trouve dans les pays européens. Avec un potentiel d’au moins 10 millions d’abonnés, l’Algérie est l’un des marchés les plus prometteurs. Enfin, la Tunisie, qui vient de s’ouvrir à la concurrence, présente, elle aussi, certaines spécificités.
Au sud du Sahara, nous avons privilégié les pays les plus dynamiques dans le domaine, à commencer par le Burkina, petit pays sahélien où la concurrence est sans doute la plus vive, et qui compte pas moins de trois opérateurs. C’est probablement ce qui attend le Cameroun et le Sénégal, chacun ne comptant que deux opérateurs à ce jour. Mais, déjà, la compétition y est extrêmement forte. Au Sénégal, la toute-puissante Sonatel, à travers son réseau Alizé, est opposée à Sentel, filiale du groupe luxembourgeois Millicom, spécialiste des pays émergents. Au Cameroun, le sud-africain MTN, qui remonte progressivement vers le Nord et enregistre un grand succès au Nigeria, croise le fer avec la filiale locale du géant français Orange.
Témoin de ces grandes manoeuvres, les usagers du portable en attendent des retombées sonnantes et trébuchantes. Nous espérons que ce premier guide du portable en Afrique les aidera à faire la part des choses.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires