Des champs de Pya au palais présidentiel de Lomé 2

Publié le 14 février 2005 Lecture : 2 minutes.

1935 : naissance à Pya, au nord du Togo, dans une famille paysanne.

1953 : plusieurs fois champion de lutte, il s’engage à 18 ans dans l’armée française. Il combat notamment en Indochine et en Algérie.

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1962 : il revient au Togo avec le grade de sergent-chef.

1963 : en janvier, il participe au renversement du premier président togolais, Sylvanus Olympio, qui est assassiné et remplacé par Nicolas Grunitzky.

1965 : il est nommé chef d’état-major.

1967 : le 13 janvier, à 31 ans, il prend le pouvoir et se déclare lui-même président et ministre de la Défense.

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1969 : en novembre, il crée le Rassemblement du peuple togolais, RPT.

1980 : le 13 janvier, il proclame la « IIIe République ».

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1986 : en décembre, il est réélu président pour sept ans. Cette même année, 13 personnes sont condamnées à mort pour participation, en 1985, à une tentative de coup d’État, dont Gilchrist Olympio, fils de l’ancien président, qui se réfugie au Ghana.

1990 : en octobre, une commission est nommée pour préparer une nouvelle Constitution, soumise à référendum un an plus tard. En décembre, un projet prévoit un Premier ministre, un Conseil constitutionnel et le multipartisme.

1991 : en juillet s’ouvre une « Conférence nationale » à laquelle participe Gilchrist, revenu d’exil. Elle élit un Premier ministre, Joseph Kokou Koffigoh, dissout le RPT et décide d’un Parlement de transition appelé le Haut Conseil de la République. Eyadéma se soumet. En novembre, une attaque contre la résidence du Premier ministre fait plus de vingt morts.

1992 : en mai, une tentative de meurtre contre Gilchrist Olympio relance les troubles. La Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme met en cause l’entourage présidentiel.

1993 : en janvier, Eyadéma dissout le gouvernement, reconduit Koffigoh et décide de nommer un gouvernement d’unité nationale pour organiser les élections. En mars, l’attaque d’un camp militaire et de la résidence présidentielle fait plus de vingt morts. Accusé de l’avoir fomentée avec l’aide du Ghana, Gilchrist Olympio nie et brigue la charge présidentielle, mais sa candidature est refusée. Le 11 septembre, Eyadéma est réélu président avec 96,49 % des voix.

1997 : en septembre, un nouveau code électoral est approuvé.

1998 : Eyadéma est réélu en juin avec 52,13 % des voix, et Gilchrist Olympio, en exil au Ghana, obtient 34,12 % des voix.

1999 : en mai, Amnesty International publie un rapport dénonçant l’attitude des forces de sécurité, qu’il rend responsables de la mort de centaines d’opposants pendant la campagne 1998. Eyadéma promet qu’il ne se représentera pas à la présidentielle de 2003.

2001 : le président ghanéen John Kufuor effectue une visite de réconciliation au Togo.

2002 : élections législatives. En avril, Eyadéma fait connaître son intention de se représenter à l’élection présidentielle. Il est réélu le 1er juin avec 57,79 % des voix.

2002 à 2004 : missions de médiation en Côte d’Ivoire, en Centrafrique, etc.

2005 : Gnassingbé Eyadéma meurt le 5 février d’une crise cardiaque.

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