Affaire Unitel : Isabel dos Santos joue son va-tout à Paris

Devant la justice française, la milliardaire angolaise tente de faire annuler une sentence arbitrale l’obligeant à payer, avec ses coactionnaires, plus de 600 millions de dollars au portugais PT Ventures. Récit d’une étape clé de l’affaire Unitel.

Isabel dos Santos, ici à Porto le 5 mars 2015, était absente à l’audience. © Paulo Duarte/AP/SIPA

Isabel dos Santos, ici à Porto le 5 mars 2015, était absente à l’audience. © Paulo Duarte/AP/SIPA

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Publié le 9 décembre 2020 Lecture : 5 minutes.

Si Isabel dos Santos n’était pas dans la salle d’audience, son nom était omniprésent dans les débats qui ont animé, lundi 7 décembre, la première chambre civile de la cour d’appel de Paris. Et pour cause, sous les boiseries, ors et lustres de la justice française s’est jouée une étape clé dans un dossier capital pour la fille de l’ancien président José Eduardo dos Santos, l’affaire Unitel, du nom du principal opérateur de téléphonie mobile en Angola.

Depuis 2015, ce dossier d’envergure – en raison de sa durée, son empreinte internationale et son enjeu financier – oppose la dirigeante angolaise, via sa société Vidatel, au groupe portugais PT Ventures, filiale du géant brésilien des télécoms Oi, sur la gestion de l’opérateur angolais.

Ce dernier était détenu à parts égales (25 %) par Vidatel, PT Ventures, le général angolais proche de dos Santos père Leopoldino do Nascimento « Dino » (via sa société Geni) et la compagnie nationale de pétrole Sonangol (via Mercury) jusqu’au début de 2020, quand Oi a cédé sa participation à Sonangol.

La constitution du tribunal arbitral a été irrégulière selon la défense de dos Santos

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