Cap-Vert cherche investisseurs

Secteurs porteurs : l’immobilier et le tourisme.

Publié le 14 février 2005 Lecture : 2 minutes.

Le Cap-Vert est à la recherche d’investisseurs, et le fait savoir. Une forte délégation capverdienne composée de membres du gouvernement et de représentants du secteur privé ont organisé, le 2 février, une journée de promotion à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. Étaient notamment présents le ministre de l’Économie, de la Croissance et de la Compétitivité Pereira Silva João, le président de l’Agence de promotion des investissements (Cabo Verde Investments), les présidents des chambres de commerce ainsi que la directrice générale du tourisme. La rencontre a permis de présenter aux participants les diverses pistes d’investissement au Cap-Vert, en mettant notamment l’accent sur le développement de l’immobilier et de l’industrie touristique. À cet égard, les professionnels capverdiens veulent diversifier la provenance de leur clientèle, à ce jour essentiellement italienne et portugaise, et cherchent pour cela à se faire connaître. Composé d’une dizaine d’îles, l’archipel constitue pour l’industrie des loisirs une cible de choix compte tenu de la proximité des marchés européens. En outre, le pays, qui s’apprête à fêter, le 5 juillet prochain, le 30e anniversaire de son indépendance, offre des arguments de nature à rassurer les opérateurs internationaux. Il bénéficie d’une stabilité politique et d’une véritable culture démocratique dans un environnement économique libéralisé et arrimé à l’Union européenne. Ainsi, la parité fixe instituée entre l’escudo capverdien et l’euro permet de se prémunir des variations de change.
Principale preuve des bonnes performances économiques réalisées par le pays, le PNB par habitant est passé de 250 dollars en 1975 à 1 400 aujourd’hui. En conséquence, Praia doit sortir de la catégorie des Pays les moins avancés (PMA) en 2008. Ce qui représente un défi majeur, dans la mesure où ce statut procure d’indéniables avantages économiques : accès aux crédits à des taux préférentiels, aide publique au développement, facilité d’accès à certains marchés internationaux, etc. Bref, le pays dispose de trois ans pour se préparer à ce changement, en diversifiant ses activités. Et en trouvant de nouveaux partenaires.

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