Tribulations aériennes

Publié le 14 décembre 2004 Lecture : 1 minute.

La BEAP (Belgian Employees Aviation Promotion), compagnie aérienne créée en 2002 à Bruxelles sur la base d’une association à but non lucratif par 350 employés licenciés de la défunte Sabena, lesquels ont déboursé chacun un minimum de 1500 euros pour en constituer le capital, envisage d’établir une liaison régulière entre le Togo et la Belgique à partir du 23 décembre. C’est tout au moins ce que ses trois dirigeants sont venus annoncer, le 26 novembre à Lomé, au général Eyadéma, auprès de qui ils ont été introduits par le consul honoraire de Centrafrique au Togo, Pagbaya Toyi. Problème : la BEAP n’avait, début décembre, déposé auprès de la Direction de l’aviation civile togolaise ni dossier technique, ni certificat d’opérateur aérien, ni fiche de spécification, ni inscription au registre du commerce. Se retranchant derrière le secret professionnel, sa direction refusait également de dévoiler le type d’avion qui sera affrété. Certes, rien ne permet a priori de douter de l’honnêteté des partenaires de cette société, mais les Togolais sont tout de même méfiants. Ils ont en effet encore en mémoire les mésaventures d’Air Togo, une autre compagnie dirigée par le Français Manuel Garbaccio, qui, à la veille de Noël 2003, avait tout simplement « planté » la totalité de ses passagers à Roissy, à la suite de la saisie de son appareil par Air France pour non-paiement de factures de maintenance

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