Prix des médicaments : la folle envolée

Publié le 13 décembre 2004 Lecture : 1 minute.

La revue Prescrire consacre son supplément du numéro de décembre à la folle envolée du prix de vente des médicaments. Les professionnels de santé et les patients veulent savoir si ce prix permet aux firmes de couvrir leurs frais de recherche et développement tout en restant accessible financièrement aux malades. Cet impératif de « rentabilité raisonnable » suppose une transparence sur le coût réel de la recherche et développement.

Deuxième préoccupation : l’efficacité des remèdes. Force est de constater que leur prix de vente peut être aujourd’hui très élevé sans que la preuve ait été apportée de leur intérêt thérapeutique, notamment par rapport aux médicaments concurrents.

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Le problème du prix de vente des médicaments tient aujourd’hui au fait que les pouvoirs publics, en France et ailleurs, ont abandonné aux firmes pharmaceutiques la reponsabilité de financer la recherche et développement. Résultat : les laboratoires choisissent les domaines les plus rentables, fixent des prix de vente très élevés (elles sont en posistion de force, les brevets leur conférant un monopole), « rationalisent » leur portefeuille de produits du point de vue de leur intérêt financier et abandonnent des pans entiers de recherche et les populations qui pourraient en bénéficier. Quand elles ne se trouvent pas en rupture de stocks, comme cela s’est produit récemment aux Etats-Unis avec un vaccin grippal…

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