Cameroun : après de nombreuses désertions, le ministère de la Défense veut procéder à des radiations
Les soldats et les gendarmes camerounais ayant abandonné leur poste seront bientôt rayés des effectifs du ministère de la Défense, selon un document auquel Jeune Afrique a eu accès.
![Des soldats camerounais en février 2015 (illustration). © Edwin Kindzeka Moki/AP/Sipa](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/12/12/sipa_ap21900652_000001.jpg)
Des soldats camerounais en février 2015 (illustration). © Edwin Kindzeka Moki/AP/Sipa
D’après un rapport interne, signé du ministre camerounais de la Défense Joseph Beti Assomo, le 25 novembre dernier, et dont Jeune Afrique a obtenu une copie, 637 militaires absents de leurs postes sont concernés par cette opération d’assainissement. La plus importante jamais opérée au sein des forces de défense depuis près de 20 ans.
Parmi les radiés, figurent 94 gendarmes, 345 militaires de l’armée de terre, 79 de l’armée de l’air, 100 de la marine et 19 membres du corps national des sapeurs pompiers.
Recrudescence des désertions
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »