Libye : Nickolay Mladenov nommé émissaire de l’ONU au terme d’un long bras de fer

Le Bulgare Nickolay Mladenov est nommé envoyé spécial de l’ONU pour la Libye dix mois après la démission de Ghassan Salamé, au terme d’intenses tractations entre États-Unis, Russie et pays africains au sein du Conseil de sécurité.

Nickolay Mladenov, alors coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient (UNSCO), au Conseil de sécurité, en novembre 2019 Headline
Security Council Considers Situation in Middle East, Including Palestinian Question
Caption Description
Nickolay Mladenov, Special Coordinator for the Middle East Peace Process and Personal Representative of the Secretary-General, briefs the Security Council on the situation in the Middle East, including the Palestinian question.
Unique Identifier
UN7824144
Production Date
November 20, 2019 11:06:37 AM
Country
United States of America
City
New York
© UN Photo/Loey Felipe

Nickolay Mladenov, alors coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient (UNSCO), au Conseil de sécurité, en novembre 2019 Headline Security Council Considers Situation in Middle East, Including Palestinian Question Caption Description Nickolay Mladenov, Special Coordinator for the Middle East Peace Process and Personal Representative of the Secretary-General, briefs the Security Council on the situation in the Middle East, including the Palestinian question. Unique Identifier UN7824144 Production Date November 20, 2019 11:06:37 AM Country United States of America City New York © UN Photo/Loey Felipe

Arianna Poletti

Publié le 16 décembre 2020 Lecture : 3 minutes.

L’attente est terminée : c’est finalement le Bulgare Nickolay Mladenov qui a été nommé envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, dix mois après la démission du Libanais Ghassan Salamé en mars pour « raisons de santé ».

L’intérim était depuis assuré par l’Américaine Stephanie Williams, preuve, selon Jalel Harchaoui, spécialiste de la question libyenne à l’institut néerlandais Clingendael, que « Washington n’a pas de politique libyenne ces dernières années, mais prétend garder une position d’influence ». Bien qu’appréciée et arabophone, celle-ci n’a pas su exploiter cette fenêtre d’opportunités. Si elle a enregistré des progrès notables dans les négociations – à Genève depuis février, à Bouznika au Maroc puis à Hurghada en Égypte depuis septembre – elle incarne l’échec du forum inter-libyen de Tunis, fin novembre, qui s’est achevé sans accord autour de la composition d’un exécutif libyen de transition.

Mission impossible ?

Ainsi, la Libye est toujours dans l’impasse, et c’est donc Mladenov qui va s’atteler à une mission que beaucoup jugent « impossible ». Pour l’expert de l’institut Clingendael, la tâche de Nickolay Mladenov s’avèrera très compliquée, « beaucoup plus que celle de Salamé en 2017 », quand la situation était « encore maitrisée » et que la Turquie, les Émirats arabes unis et la Russie n’étaient pas si incontournables sur le terrain.

Bien s’informer, mieux décider

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