Un ambassadeur nommé Mandela
On ne compte plus les distinctions reçues par Nelson Mandela, dans le monde entier, depuis sa sortie de prison, en 1990, et son élection à la présidence sud-africaine, quatre ans plus tard. Désormais « ambassadeur de conscience » d’Amnesty International – titre qui lui a été remis, le 1er novembre, par son amie l’écrivaine Nadine Gordimer -, il va pouvoir ajouter une médaille au revers de sa veste. Comme Vaclav Havel, Mary Robinson ou le chanteur Bono, ses prédécesseurs, il a été choisi pour « son engagement exceptionnel en faveur de la protection des droits humains ». « Je me suis retiré de la vie publique, a commenté Madiba, mais tant que l’injustice et l’inégalité perdureront, aucun d’entre nous ne pourra prendre de repos. » De fait, plusieurs fois par an, il sort de sa retraite pour défendre les causes qui lui sont chères : la lutte contre le sida et la pauvreté. « Comme l’esclavage ou l’apartheid, la pauvreté n’est pas naturelle, a-t-il déclaré. La vaincre, ce n’est pas de la charité, mais un acte de justice. »
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