En kiosque : découvrez la 15e édition du classement des 500 premières entreprises africaines

La quinzième édition de notre classement des 500 premières entreprises du continent est disponible à partir du 7 avril. Au coeur de ce hors-série, la question de la pérennité des groupes africains.

Hors série n°37, 162 pages, 6 euros.

Hors série n°37, 162 pages, 6 euros.

ProfilAuteur_FredMaury

Publié le 8 avril 2014 Lecture : 3 minutes.

Le palmarès des 500 premières entreprises africaines vient de paraître, disponible en kiosque et en ligne. Principal enseignement de ce classement exclusif, réalisé pour la quinzième fois par Jeune Afrique sur la base des résultats financiers de l’année 2012 : après une année 2011 difficile, marquée par les crises ivoirienne, égyptienne et tunisienne, les plus grandes entreprises du continent ont repris leur marche en avant – mais moins rapidement que prévu.

Après une année 2011 difficile, les plus grandes entreprises du continent ont repris leur marche en avant – mais moins rapidement que prévu.

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Difficultés croissantes

Alors qu’en 2010 le rebond d’après la crise financière internationale avait été très net, avec une hausse de 17,7 % des revenus cumulés des 500, il aura été limité en 2012 à un plus modeste 6,1 %. Pas de quoi s’inquiéter, certes, pour les fleurons du continent ; mais ce chiffre est le résultat de difficultés croissantes dans plusieurs secteurs phares du paysage économique africain. Ainsi, les entreprises pétrolières, qui réalisent 23,7 % du chiffre d’affaires total des 500, ont été confrontées en 2012 à une stagnation du prix du baril, après des années de très forte hausse ; ce qui a fortement limité la progression de leurs revenus. Même schéma pour les grands groupes miniers face à la stabilité des cours de l’or, du zinc ou du fer…

En Afrique, l’émergence de nouveaux secteurs d’activité – la distribution moderne ou les biens de consommation, par exemple – est encore trop récente pour modifier durablement le classement des 500, dont les équilibres sectoriels n’ont guère bougé en 2012.

Télécoms

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Plus préoccupante est l’évolution des géants des télécoms. En 2012, plusieurs d’entre eux ont connu quelques embûches. Un grand nombre de filiales de l’indien Bharti Airtel ont ainsi continué de perdre de l’argent, tandis que Maroc Télécom, leader historique du secteur en termes de bénéfices, a vu pour la première fois ses revenus baisser.

HS37 JA2 BDNotre hors-série consacre plusieurs pages au renouveau de ce secteur, alors que le taux de pénétration du téléphone mobile a atteint 71 % en moyenne fin 2013 et que les revenus par utilisateur sur le segment voix se réduisent d’année en année.

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« Nous ne nous voyons pas comme une compagnie téléphonique, mais comme une entreprise de convergence numérique », souligne ainsi Arthur Bastings, patron Afrique de Millicom dans un entretien à Jeune Afrique : « Les opérateurs de téléphonie mobile sont les fournisseurs d’accès à internet privilégiés en Afrique, et ils ont une connaissance fine du consommateur africain. Nous prenons donc très au sérieux tous les aspects du numérique et voulons participer à cette industrie. »

Feuilletez les premières pages du hors-série en cliquant ici

Saga

Ce paysage capitalistique africain en pleine effervescence, capable de se renouveler, Jeune Afrique y consacre d’autres pages en revenant sur la singulière saga du géant ivoirien de l’agro-industrie Sifca, qui fête cette année ses 50 ans.

Leader du cacao, il s’est transformé en quelques années en numéro un africain de l’huile de palme et du caoutchouc et ne touche plus une seule cabosse. Ce fleuron, créé dans les années 1960, a dû survivre à une brutale libéralisation de la filière cacao, à une interminable crise politico-économique et à deux crises de succession : l’une au niveau actionnarial, après le décès de Pierre Billon, et l’autre au niveau managérial, après l’assassinat d’Yves Lambelin.

Parmi de nombreux articles et classements exclusifs, cette question de la transmission des grandes entreprises africaines est d’ailleurs l’autre grand thème abordé par notre hors-série. Jeune Afrique ouvre en effet les portes du groupe diversifié Holmarcom, l’un des tout premiers du Maroc, qui, bien avant les autres, a dû franchir le difficile cap du changement de génération de ses instances dirigeantes.

À lire dans ce hors-série :

Classements
Les 500 premières entreprises africaines

Cameroun
Adolphe Moudiki, or noir et carte blanche

Sénégal
Fleurons à fleur de peau

Côte d’Ivoire
Sifca, une aventure ivoirienne

Maghreb
OPA sur l’Europe

Et nos rubriques “L’opération de l’année“ et “Nouveaux entrants“

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