Que veut Wade ?

Publié le 13 novembre 2006 Lecture : 1 minute.

Les résultats n’en seront connus dans le détail qu’à l’issue des rencontres. Mais le président Abdoulaye Wade a pris, début novembre, l’initiative d’écrire aux leaders de l’opposition « significative », dont Moustapha Niasse, Amath Dansokho, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Abdourahim Agne Tous les ténors, sauf l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, auquel une rupture profonde interdit tout rapport avec son ex-mentor, se succèdent ainsi au Palais depuis le 8 novembre. Si certains se révèlent peu diserts, d’autres indiquent que le chef de l’État a évoqué avec eux, entre autres sujets, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Tous ne rejettent pas la démarche, mais beaucoup y voient, à quatre mois de la présidentielle et des législatives du 25 février prochain, des velléités de report de la date des élections. Motif avancé : Wade souhaite disposer d’un peu de temps pour terminer l’essentiel des chantiers qu’il a ouverts avant d’en découdre dans les urnes. Il aurait même abordé la question avec certains de ses homologues, notamment occidentaux, qui se seraient montrés réservés. Sauf si, bien sûr, il parvenait, après concertation, à en convaincre ses adversaires politiques.

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