PIB : bouleversement au sommet

Publié le 13 novembre 2006 Lecture : 1 minute.

Vingt-cinq pays africains ont affiché un taux de croissance annuel supérieur ou égal à 4 % au cours des six dernières années (2000-2005). Pour l’ensemble du continent, la moyenne est de 4,2 %, nettement plus élevée que la moyenne mondiale (2,8 %), mais très inférieure à celle de l’Asie de l’Est (8,3 %). Les données africaines pays par pays font l’objet chaque année – fin octobre – d’une publication spécifique de la Banque mondiale*. Elle fournit tous les indicateurs de développement – croissance, Produit intérieur brut (PIB), commerce extérieur, balance des paiements – et permet de mettre à jour l’idée que l’on se fait de l’évolution de l’Afrique et de la position de tel ou tel pays par rapport aux autres.
Ainsi, l’Afrique du Sud a conforté sa position de première puissance économique du continent en 2005, avec un PIB de 240 milliards de dollars (27e rang mondial, devant la Grèce). L’Algérie est passée, grâce aux hydrocarbures, de la troisième à la deuxième position, suivie par le Nigeria. L’Égypte rétrograde de la deuxième à la quatrième place Son PIB n’a augmenté que de 48 % en volume entre 1995 et 2005 (de 60 à 89 milliards de dollars), contre + 148 % pour l’Algérie (de 41 à 102) et + 253 % pour le Nigeria (de 28 à 99).
Toujours grâce au pétrole, la Guinée équatoriale a effectué une remontée spectaculaire, passant de l’avant-dernier rang au milieu du tableau (34e), avec un PIB de 3 231 millions de dollars en 2005, contre 164 millions en 1995. Mais le dernier du peloton est toujours le même : São Tomé et Principe. Il est aussi le dernier du monde, avec 57 millions de dollars en 2005, derrière l’archipel de Kiribati (76 millions), lequel est pourtant moins peuplé (99 000 habitants, contre 157 000).

* African Development Indicators, 2006, 160 pages, 125 dollars.

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