M-banking : débuts prometteurs
Et si le téléphone mobile permettait de « bancariser » les plus pauvres ? C’est la question que se sont posée le Groupe consultatif pour l’assistance des pauvres (CGAP, un consortium de donateurs), la Fondation du Groupe britannique Vodafone (VGF), numéro deux mondial du mobile, et la Fondation des Nations unies (FNU) dans une étude publiée le 8 novembre (voir www.cgap.org). Ses conclusions, qui s’appuient sur un sondage mené auprès de 515 Sud-Africains à « faible revenu » (moins de 270 dollars par mois en moyenne), ont tout lieu de réjouir Vodafone : 70 % des pauvres recourant au « m-banking » – des services bancaires via le mobile permettant d’effectuer des virements, des paiements, et de détenir une carte de crédit – se déclarent satisfaits du prix de ce service (trois fois moins élevé que dans une banque classique), 69 % de la sécurité du système et 68 % de sa facilité d’utilisation. Un marché tout trouvé pour les banques et les opérateurs. Le CGAP estime à plus de 1,3 milliard le nombre de détenteurs de téléphones mobiles dans les pays en développement. Lancée en décembre 2004, Wizzit, première banque par mobile en Afrique du Sud, où 16 millions de personnes (48 % des adultes) sont exclues du système bancaire, a déjà converti 50 000 clients au « m-banking ».
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