L’union fait la force

Publié le 13 novembre 2006 Lecture : 1 minute.

L’Association des pays africains producteurs de diamants (ADPA) a officiellement été lancée le 4 novembre à l’issue de la réunion regroupant, à Luanda, en Angola, les seize principaux pays producteurs du continent*, un représentant de l’Union africaine (UA) et les principales entreprises de la filière, parmi lesquelles le premier producteur mondial, le sud-africain De Beers. L’ADPA, créée à l’initiative du président angolais Eduardo Dos Santos, est au diamant ce que l’Association cotonnière africaine (ACA) est au coton. Une entité permettant de fédérer à la fois des États et des opérateurs économiques afin de parler d’une seule voix et défendre les intérêts de la filière sur le marché international. Surtout, cette association « devra empêcher en premier lieu que les diamants ne servent à financer des guerres », a expliqué le ministre angolais des Affaires étrangères, João Miranda.
L’Afrique, qui assure 60 % de la production mondiale de diamants, est déjà soumise à un contrôle international dans le cadre du processus de Kimberley, en vertu duquel un contrôle et un certificat d’origine sont imposés aux exportations diamantifères afin de lutter contre le commerce illicite. De Beers, qui représente 33 % des 110 millions de carats produits chaque année dans le monde (1 carat = 0,2 gramme), a décidé d’apporter « une contribution significative » pour l’installation du siège de l’ADPA dans la capitale angolaise, selon Miranda. La présidence de l’association sera tournante. Un comité d’experts et un secrétariat exécutif en assureront le fonctionnement.

* Angola, Afrique du Sud, Algérie, Botswana, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Mauritanie, Namibie, RD Congo, Tanzanie, Zimbabwe.

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