Engagement pour la Francophonie

Publié le 13 novembre 2006 Lecture : 1 minute.

Le Burundi pourrait devenir une tête de pont pour la défense de la langue française dans la région des Grands Lacs. C’est en tout cas le vu exprimé par le président burundais, Pierre Nkurunziza, lors de sa première visite officielle en France, du 9 au 11 novembre. Reçu à dîner au Quai d’Orsay par le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, avant de rencontrer Jacques Chirac, Pierre Nkurunziza a exprimé le souhait de voir son pays doté de bibliothèques et d’autres infrastructures d’accueil destinées aux ressortissants des pays voisins – parmi lesquels la Tanzanie anglophone – désireux d’améliorer leur connaissance du français. Le président burundais pourrait bénéficier du soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dont il a rencontré le secrétaire général Abdou Diouf en tête à tête le 9 novembre. ?Nkurunziza a par ailleurs signé avec la France un document-cadre de partenariat avec, à la clé, une enveloppe de 47 millions d’euros.

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