En Afrique du Nord, Nissan vante l’exemple du Maroc
Conscient de l’énorme potentiel du marché égyptien, le constructeur recommande au Caire, qui aspire à devenir le hub automobile de la région, de suivre le modèle de production locale de composants ainsi que le régime fiscal du royaume chérifien.
![La chaîne de production de Tanger. Le Maroc accueille chaque année une dizaine de nouvelles usines. © FADEL SENNA/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/05/26/12228hr_.jpg)
La chaîne de production de Tanger. Le Maroc accueille chaque année une dizaine de nouvelles usines. © FADEL SENNA/AFP
Pour le Sud-Africain Mike Whitfield, directeur général pour l’Afrique de Nissan, premier producteur de véhicules en Égypte, il est anormal que les groupes automobiles installés dans ce pays paient des droits de douane sur les pièces importées pour l’assemblage local, alors que des véhicules complets peuvent y être importés sans supporter de telles taxes.
« La filière d’assemblage automobile en Égypte a besoin d’être protégée. Le pays doit également avoir une stratégie pour encourager la production locale de composants », fait-il valoir, certain que, si c’était le cas, Le Caire pourrait devenir un hub régional de production de véhicules.
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