Vers la revalorisation des royalties pétrolières
Inaugurée le 10 octobre, l’exploitation pétrolière du bassin de Doba rapportera plus que prévu. Les prévisions qui donnaient une recette fiscale annuelle de 80 à 100 millions de dollars sont fondées sur un prix moyen du baril de 15,25 dollars. Or, vendues sur le marché libre aux plus offrants, les cargaisons tchadiennes se vendent à 25 dollars ou plus. Selon les experts, les autorités de N’Djamena pourraient en outre demander une revalorisation des royalties. La convention avec le consortium pétrolier a en effet été conclue sous le règne de Hissein Habré en 1988. Elle a certes été amendée en 1997 par le gouvernement d’Idriss Déby, mais cette révision n’a pas touché au partage de la cagnotte pétrolière : la faiblesse de la part qui revient au Tchad (12,5 %) s’expliquait par la situation politique de l’époque (le pays sortait de la guerre civile). Le consortium a pris le risque financier à sa charge (97,3 % de 3,7 milliards de dollars). Aujourd’hui, les données ne sont plus les mêmes sur le plan politique et commercial (la durée de l’exploitation prévue est de trente ans).
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