Une baguette pédagogue

Laurent Petitgirard et l’Orchestre philharmonique du Maroc.

Publié le 13 octobre 2003 Lecture : 1 minute.

On peut se demander ce qui a poussé Laurent Petitgirard, artiste éclectique à la réputation internationale, à diriger le jeune Orchestre philharmonique du Maroc, qui vient de souffler sa septième bougie. « Je suis venu me faire plaisir en répondant à l’invitation d’un ami, René Benedetti, violoncelle solo de l’opéra de Paris, qui a beaucoup travaillé avec cette formation dès ses débuts. L’orchestre voulait faire date en enregistrant un disque pour se faire mieux connaître et ils ont pensé à moi », explique ce musicien de talent et pédagogue hors pair. « La seule chose que je n’aurais pas supportée, c’est d’avoir affaire à des personnes qui ne sont pas concentrées ou pas concernées. Je ne suis pas gêné de travailler avec un orchestre qui n’a pas le niveau de ceux que j’ai l’habitude de diriger, dans la mesure où les musiciens donnent leur maximum et que je sens qu’il y a le désir et l’envie. Et c’est le cas », confiait-il à l’issue de la première répétition, au Théâtre Mohammed-V de Rabat.
Au menu des concerts donnés fin septembre et début octobre dans la capitale, à Casablanca et à Marrakech, des grands classiques : Weber, Mendelssohn, Beethoven, mais aussi Massira, une oeuvre d’Abdellah Tissami. Le tout a été enregistré et donnera naissance à un disque qui sera diffusé à des fins de promotion de l’orchestre. Après cette tournée au Maroc, où il mettait les pieds pour la première fois, Laurent Petitgirard s’envolera en novembre pour les Pays-Bas où il dirigera l’Orchestre d’Eindhoven. Ensuite, l’auteur-compositeur d’opéras (Elephant Man) et de musiques de films (Rosebud d’Otto Preminger) rentrera à Paris où l’attend l’orchestre de l’Opéra Bastille.

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