Étudiants étrangers bienvenus
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En 2002, sur les 2 500 étudiants inscrits dans les établissements privés, 350 étaient des étrangers, pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne. Le phénomène a débuté dès 1997 lorsque l’Université libre de Tunis (ULT) a commencé à recevoir des étudiants gabonais. Depuis, Ivoiriens, Maliens, Camerounais, Guinéens, Congolais, Tchadiens, Centrafricains, Nigériens, Algériens, Marocains, Comoriens et Mauriciens ont suivi le mouvement.
Cette année, l’ULT, mais aussi ses concurrents comme la Time Université, ont enregistré des préinscriptions records d’étudiants africains. Mahmoud Triki, président de la South Mediterranean University, rappelle que plus de 500 000 étudiants africains et moyen-orientaux poursuivent leurs études dans des universités étrangères, dont 10 % aux États-Unis. Tunis serait donc l’endroit idéal pour recevoir une partie de ce « marché ». Tout d’abord en raison de ses liens avec l’Afrique subsaharienne et les pays du Golfe, mais aussi du fait de la qualité reconnue de son système d’éducation et de ses enseignants.
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