…Et aussi

Publié le 13 octobre 2003 Lecture : 1 minute.

Blind shaft, de Li Yang
Song et Tang, deux ouvriers venus chercher fortune dans le triste Nord industriel de la Chine, se font engager dans de petites mines de charbon exploitées par des propriétaires privés. Chaque fois, ils se présentent avec un paumé quelconque à la recherche d’un travail. Quand ils sont au fond de la mine, nos deux héros s’empressent d’assassiner ledit compère et de maquiller ce meurtre en accident du travail. Ce qui permet de faire chanter leur employeur, qui en prend toujours à son aise avec les règlements de sécurité. Une chronique sociale qui oscille entre drame et comédie pour nous faire visiter sur un mode radical, mais souvent joyeux, l’envers du miracle économique chinois. Et qui révèle, après Jia Zhangke et quelques autres, un nouveau grand talent au sein du cinéma chinois contemporain non officiel.

American Splendor, de Robert Pulcini et Shari Berman
Le titre du film est celui d’une célèbre bande dessinée américaine qui raconte au jour le jour depuis 1976 la vie souvent ordinaire et rarement étonnante d’un petit employé aux archives d’un hôpital de Cleveland, Harvey Pekar. Et à l’écran, on assiste à une reconstitution fort réussie de l’existence de cet Harvey Pekar, qui a réellement décidé un jour de donner à voir tout ce qui lui arrivait ou ne lui arrivait pas avec l’aide de divers dessinateurs, dont certains sont devenus ensuite célèbres, comme Crumb. Cette petite chronique biographique douce amère s’est transformée en un film très réjouissant qui démontre avec talent que même les vies les moins exceptionnelles sont pleines d’intérêt si on sait comment les regarder.

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