Entreprendre en Afrique du Nord

Publié le 13 octobre 2003 Lecture : 1 minute.

La Banque mondiale a annoncé, le 7 octobre, une bonne nouvelle à toutes les entreprises des pays en développement. Désormais, elle va s’occuper de leur sort et ne plus se contenter de macro-économie ou d’ajustements structurels destinés aux gouvernements. Comment ? En publiant chaque année un rapport sur l’environnement juridique et politique des affaires et en ouvrant un site spécifique sur Internet(1).
Le premier rapport de la série, mis en ligne le 7 octobre, sera disponible prochainement en version papier(2). Il couvre cent trente pays et analyse en particulier les cinq principaux critères qui conditionnent la création et la vie des entreprises de toute taille : quels sont les préalables pour démarrer une affaire ? Combien de jours ? Combien ça coûte ? Quelle est la législation du travail : le droit d’embaucher, le droit de licencier ? Comment résoudre des litiges commerciaux devant la justice ? Quel délai faut-il pour liquider une entreprise qui ne marche plus ?
À toutes ces questions et à bien d’autres, les chercheurs de la Banque mondiale ont apporté une réponse claire et précise. Conclusion : plus un pays est pauvre, plus l’environnement juridique est lourd et complexe, et plus la corruption est grande. Autant de facteurs qui inhibent les investisseurs privés nationaux et étrangers. Le palmarès des pays nord-africains, comparés à deux références en la matière, parle de lui-même. Nous traiterons dans une prochaine livraison celui des pays subsahariens.

1. http://rru.worldbank.org/DoingBusiness
2. Doing Business in 2004, 230 pp., Banque mondiale, Oxford University Press, 35 dollars.

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