De fâcheux précédents

Publié le 13 octobre 2003 Lecture : 1 minute.

Jacob Zuma n’est pas la première personnalité de l’ANC mise en cause par la justice sud-africaine. Quatre autres cadres du parti ont déjà été condamnés, et un cinquième, actuellement membre du gouvernement, est soupçonné de corruption. Il s’agit de :
– Tony Yengeni, l’ancien leader du groupe ANC à l’Assemblée, qui, au mois de février dernier, a été condamné à quatre ans de détention pour fraude dans l’affaire des contrats d’armement. Il a fait appel.
– Winnie Madikizela-Mandela, ex-présidente de la Ligue des femmes de l’ANC, qui a écopé de cinq ans pour vol, en avril, et attend son renvoi en appel.
– Allan Boesack, ancien chef de file de l’ANC au Parlement de la province du Western Cape, qui, en avril 2000, a été condamné à trois ans de prison pour avoir détourné de l’argent (d’origine scandinave) destiné aux populations défavorisées.
– Cynthia Maropeng, qui a dû démissionner de son poste de porte-parole du Parlement de Mpumalanga après sa condamnation, en juillet 2001, à sept ans d’emprisonnement pour détournements de fonds.
– Quant à Mosiuoa Lekota, le ministre de la Défense, il fait l’objet d’une enquête interne diligentée par la direction de l’ANC : il n’aurait pas déclaré au Parlement les intérêts qu’il détient dans le vin et le pétrole, dans la province de l’État libre et au KwaZulu Natal.

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